La Réunion à cheval

Randonnée à cheval & découverte de la Réunion
La Réunion est une île volcanique née il y a quelque trois millions d'années[ avec l'émergence du piton des Neiges qui est aujourd'hui, avec une altitude de 3 070,50 mètres, le sommet le plus élevé de l'océan Indien]. L'est de l'île est constitué par le piton de la Fournaise, un autre volcan bouclier bien plus récent (500 000 ans) qui est considéré comme l'un des plus actifs de la planète. La partie émergée de l'île ne représente qu'un faible pourcentage (environ 3 %) de la montagne sous-marine qui la forme.
En plus du volcanisme, le relief de l'île est rendu très accidenté par une érosion active. Le centre abrite ainsi trois vastes cirques creusés par cette érosion (Salazie, Mafate et Cilaos), et les pentes de l'île sont sillonnées par de nombreux cours d'eau creusant des ravines, estimées à au moins 600[, généralement profondes et dont les torrents entaillent les flancs des montagnes jusqu'à plusieurs centaines de mètres de profondeur.
Le massif ancien du piton des Neiges est séparé du massif de la Fournaise par une trouée formée de la plaine des Palmistes et de la plaine des Cafres, voie de passage entre l'Est et le Sud de l'île. En dehors des plaines, les espaces côtiers sont en général les régions les plus plates notamment au nord et à l'ouest de l'île. Le littoral du Sud sauvage est cependant plus abrupt.Entre la frange littorale et Les Hauts, s’étend une zone transitoire pentue dont la dénivellation varie considérablement avant d'arriver sur les lignes de crêtes sertissant les cirques ou l'Enclos Fouqué, la caldeira du piton de la Fournaise.
La Réunion possède une faune et une flore variées, bien que localement menacée par des espèces introduites devenues invasives. On n'y trouve aucun grand mammifère sauvag. En revanche, de nombreuses espèces endémiques y sont répertoriées. Souvent menacées, comme leur habitat par la périurbanisation], elles font l’objet de plans de sauvegarde.
Avec la création du parc national de La Réunion, l'île a été nommée au Patrimoine mondial de l'UNESCO pour ses « pitons, cirques et remparts » le
La flore réunionnaise se caractérise par sa diversité, un endémisme élevé et une structure bien spécifique. La flore compte un grand nombre de milieux naturels et d'espèces (jusqu’à 40 espèces d'arbres/ha, par comparaison à une forêt tempérée qui en compte en moyenne 5/ha). Cette diversité est d’autant plus remarquable, mais fragile, qu’elle est différente en fonction des milieux (littoral, basse, moyenne et haute montagne). On recense à La Réunion un nombre d'espèces endémiques élevé, avec plus de 850 plantes indigènes (arrivées naturellement et présentes avant l'arrivée de l’Homme), dont 232 espèces endémiques de La Réunion (seulement présentes sur l’île). La flore réunionnaise se distingue enfin des forêts tropicales équatoriales par une faible hauteur et densité de la canopée, sans doute par adaptation aux cyclones, et une végétation bien spécifique, notamment une forte présence de plantes épiphytes (qui poussent sur d’autres plantes), comme les Orchidaceæ], les Bromeliaceæ, les Cactaceæ, mais aussi les fougères, les lichens et les mousses[].
La faune[] se concentre autour des oiseaux, des insectes ou des reptiles, qui comptent de nombreuses espèces endémiques, mais l'île n'accueille pas de grand mammifère et ne compte pas d'animal dangereux sur terre. La faune qui compte le plus d'espèces endémiques est celle des oiseaux, dont certaines espèces sont fortement menacées à l'image du Tuit-tuit, du Pétrel de Barau ou encore du Papangue, et aussi celle des insectes, notamment coléoptères et papillons, encore assez mal connus. Certains animaux, pas nécessairement endémiques, sont aussi devenus des symboles de l’île, à l’image du Paille-en-queue[] ou de l’Endormi]. La Réunion compte assez peu de mammifères, et une seule espèce endémique, le Ti Moloss qui est une micro-chauve-souris].
La Réunion jouit d'une biodiversité et d'une faune marine très importante, que ce soit dans les récifs et les lagons, mais aussi une riche biodiversité pélagique. On dénombre plus de 1 200 espèces de poissons qui évoluent dans les lagons, les tombants et les grands fonds des eaux réunionnaises]. La biodiversité est fortement fragilisée par le changement climatique. En 2023, 41 % des espèces végétales de La Réunion sont classées comme menacées par l'Office français de la biodiversité, contre 30 % en 2010. Les espèces exotiques envahissantes, tel l'ajonc d'Europe, sont le principal facteur à l'origine du recul des espèces végétales endémiques, dont 41 ont disparu].